D’abord, d’après nos listes de cotisants (550 membres en moyenne), nous savons que 57% d’entre eux sont des femmes. Cela représente une augmentation de 6% de la gent féminine par rapport à notre dernière enquête de 2008.
Ensuite, de l’enquête 2012, à
laquelle 200 PPR ont répondu (36% des membres), environ 50%
d'entre eux ont entre 30 et 39 ans, peu importe le genre, et 70% sont des
femmes. De ces 200 répondants, 24% proviennent des sciences humaines,
46% des sciences naturelles et 30% des sciences de la santé.
Nous constatons que la
majorité des PPR détiennent un diplôme de maîtrise (55%). Pour les
détenteurs de baccalauréat, doctorat ou postdoctorat, ce sont respectivement 15%
des répondants qui détiennent chacun de ces diplômes.
Les emplois en recherche se
divisent en trois catégories pour les PPR. Nous notons que 90% des femmes
occupent les emplois des catégories 2 et 3 tandis que chez les hommes, ce n’est
que 78% des effectifs qui se retrouvent dans ces catégories d’emploi.
Pour les PPR, le temps espéré
en emploi en recherche universitaire est de 10 ans. En effet, 74% des
répondants cumulent entre 0 et 10 ans de service. Plus précisément, la durée
d’emploi est fonction de la diplomation acquise. Ainsi, chez les détenteurs de
baccalauréat, la carrière semble excéder facilement les 25 ans. Cependant, 80%
des détenteurs de maîtrise quittent après 10 ans. Pour les détenteurs de
doctorat, la perte d’effectif est de 50% après 5 ans et pour les
détenteurs de postdoctorat, 75% quittent après 5 ans.
Concernant l’implication des
PPR auprès des étudiants, c’est 95% de nos répondants qui ont à
intervenir dans leur encadrement en milieu de travail. Également, la
contribution des PPR au contenu des publications scientifiques est majeure.
C’est plus de 95% des PPR qui produisent résultats et analyses. Lorsque
le contenu d’un article généré par un PPR excède les 10% ou plus, c’est
63% d’entre eux qui se retrouvent sur la liste des auteurs de la
publication. De plus, de ce 63%, 14% des PPR sont auteur principal.
Notons que 95% des PPR interviennent directement dans les orientations et
les choix des méthodologies des projets de recherche auxquels ils sont
associés.
Notons que pour l’année 2011
à l’UL, au moins un PPR était inventeur sur 24 des 57 nouvelles inventions,
soit 42% de ces inventions. Et sur 37 demandes de brevet, au moins un PPR
était inventeur sur 22 des 37 demandes, soit 59% de ces premiers dépôts.
Source : enquête sur les
professionnels de recherche - novembre 2012
Luc Caron, Vice-président
SPPRUL-CSQ