Sondages sur les PPR du SPPRUL-CSQ: les résultats

13 mars 2013 - Comme vous le savez, à l’automne 2012, le Syndicat des professionnelles et professionnels de recherche de l’Université Laval (SPPRUL-CSQ) a mené deux enquêtes auprès des professionnelles et professionnels de recherche (PPR) du campus de l’Université Laval (UL) et des deux centres hospitaliers affiliés à l’UL soit ceux de l’Hôpital St-François d’Assise (CRSFA) et de l’Hôtel-Dieu de Québec (CRHDQ). Voici quelques résultats que nous retenons de cette enquête.

D’abord, d’après nos listes de cotisants (550 membres en moyenne), nous savons que 57% d’entre eux sont des femmes. Cela représente une augmentation de 6% de la gent féminine par rapport à notre dernière enquête de 2008.

Ensuite, de l’enquête 2012, à laquelle 200 PPR ont répondu (36% des membres), environ 50% d'entre eux ont entre 30 et 39 ans, peu importe le genre, et 70% sont des femmes. De ces 200 répondants, 24% proviennent des sciences humaines, 46% des sciences naturelles et 30% des sciences de la santé.

Nous constatons que la majorité des PPR détiennent un diplôme de maîtrise (55%). Pour les détenteurs de baccalauréat, doctorat ou postdoctorat, ce sont respectivement 15% des répondants qui détiennent chacun de ces diplômes.

Les emplois en recherche se divisent en trois catégories pour les PPR. Nous notons que 90% des femmes occupent les emplois des catégories 2 et 3 tandis que chez les hommes, ce n’est que 78% des effectifs qui se retrouvent dans ces catégories d’emploi.

Pour les PPR, le temps espéré en emploi en recherche universitaire est de 10 ans. En effet, 74% des répondants cumulent entre 0 et 10 ans de service. Plus précisément, la durée d’emploi est fonction de la diplomation acquise. Ainsi, chez les détenteurs de baccalauréat, la carrière semble excéder facilement les 25 ans. Cependant, 80% des détenteurs de maîtrise quittent après 10 ans. Pour les détenteurs de doctorat, la perte d’effectif est de 50% après 5 ans et pour les détenteurs de postdoctorat, 75% quittent après 5 ans.

Concernant l’implication des PPR auprès des étudiants, c’est 95% de nos répondants qui ont à intervenir dans leur encadrement en milieu de travail. Également, la contribution des PPR au contenu des publications scientifiques est majeure. C’est plus de 95% des PPR qui produisent résultats et analyses. Lorsque le contenu d’un article généré par un PPR excède les 10% ou plus, c’est 63% d’entre eux qui se retrouvent sur la liste des auteurs de la publication. De plus, de ce 63%, 14% des PPR sont auteur principal. Notons que 95% des PPR interviennent directement dans les orientations et les choix des méthodologies des projets de recherche auxquels ils sont associés.

Notons que pour l’année 2011 à l’UL, au moins un PPR était inventeur sur 24 des 57 nouvelles inventions, soit 42% de ces inventions. Et sur 37 demandes de brevet, au moins un PPR était inventeur sur 22 des 37 demandes, soit 59% de ces premiers dépôts.

Source : enquête sur les professionnels de recherche - novembre 2012
Luc Caron, Vice-président SPPRUL-CSQ