18 juin 2014 - À l’occasion du départ de Rachel
Lépine, qui a démissionné de ses fonctions de présidente du Comité exécutif du
SPPRUL-CSQ, Luc Caron, nouveau président élu qui a travaillé durant plusieurs
années aux côtés de Rachel, tient à la remercier personnellement.
Vous avez sûrement pris connaissance
du message de Rachel annonçant à tous son intention de quitter la présidence du
SPPRUL-CSQ, un mot chargé d’émotions qu’elle a fait parvenir un peu avant
l’Assemblé générale du 16 mai dernier. Malheureusement, l’horaire chargé de
cette assemblée ne m’a pas permis de m’exprimer à mon goût sur ce départ.
Rachel et moi avons fait pas mal de
chemin ensemble sur la voie du syndicalisme. Même si nous ne suivions pas exactement
le même sentier, nos chemins se croisaient souvent et toujours en direction de
la reconnaissance des PPR, vers l’amélioration de nos conditions de travail.
Aborder les problèmes dans le respect
de nos convictions personnelles, échanger et discuter sur des angles de vue différents
a été très productif. Rachel est d’une patience désarmante, a un jugement sûr
et elle déborde toujours d’idées et de projets. J’ai eu beaucoup de plaisir à
piloter certains dossiers à ses côtés et la reconnaissance de notre profession
a progressé énormément grâce à cette visionnaire que nous avons eu la chance
d’avoir comme présidente au SPPRUL-CSQ.
Ceci dit, une des grandes qualités de
Rachel est sans doute son ouverture au mentorat. Combien d’organisations se
retrouvent aux prises avec des présidences qui tuent dans l’œuf la relève ?
Dans notre organisation syndicale, il est important d’assurer la relève et de
former les jeunes qui seront demain nos leaders. Rachel m’a généreusement donné
l’assurance et le support afin de devenir président du SPPRUL-CSQ. Aujourd’hui,
c’est à mon tour de maintenir le terreau fertile afin que cette relève prenne
sa place parmi nous.
Ainsi, un changement de présidence est
l’occasion idéale pour brasser les cartes et amener du sang neuf au Comité exécutif,
au Conseil syndical ainsi que dans les différents comités de travail
(communication, reconnaissance, assurances, régime de retraite, développement
durable, etc.). Le jeu de chaises actuel a amené des jeunes à s’impliquer et
c’est une excellente nouvelle. Actuellement, nous avons un mélange intéressant
de gens d’expérience et de jeunes loups qui ne peut qu’être profitable.
Cependant, rassurez-vous, Rachel
restera impliquée dans notre organisation et nous ne nous gênerons pas au
SPPRUL-CSQ pour consulter et exploiter ses talents d’oratrice et sa grande
connaissance des tenants et aboutissants de la si complexe structure
universitaire. Merci Rachel de ta grande disponibilité, de tes précieux
conseils et surtout de ton juste sens critique.
Luc Caron