Sous le thème : Agisssons! Rispotons!, le contenu du Congrès a été orienté sur la question du renouveau syndical et les stratégies syndicales dans un contexte d’austérité. Plus de 1000 congressistes se sont réunis pour discuter et adopter les orientations qui guideront le plan d’action de la Centrale pour les trois prochaines années. D’abord, il y a eu la présentation du rapport d’activité 2012-2105. Lors du Congrès, la présentation de ce rapport se fait par vidéo. Je le souligne, car pour la première fois, il a été fait mention de quelques activités et réalisations du SPPRUL-CSQ pour les professionnels de recherche. Hourra! En quelques secondes et en rafale, il a été souligné l’Étude sur la situation des PPR dans les universités et centres affiliés du Québec, le renouvellement des conventions collectives dans les centres affiliés, notre participation aux travaux préparatoires au Sommet sur l’enseignement supérieur ainsi que dans le cadre des débats entourant la Politique nationale de la recherche et l‘innovation (PNRI). Le rôle incontournable des PPR a été souligné! Un moment presque jouissif après toutes ces années comme syndicat affilié à la Centrale. Morale de l’histoire, il faudra donc encore s’impliquer et se faire connaître à travers les activités de la CSQ.
Les quatre journées de ce congrès ont été consacrées à la présentation de différents projets : propositions de modifications aux statuts, rapport de la Commission sur le renouveau syndical (i.e. le portrait de la vie syndicale au mouvement CSQ et les pistes d’action), surtout la participation aux commissions, en sous-groupes, en vue de déterminer par la suite des recommandations qui ont été discutées et adoptées en plénière. Il y a eu aussi des conférences stimulantes sur le renouveau syndical et les stratégies syndicales en contexte d’austérité, remises de prix, départs à la retraite, activités de mobilisation, élection du nouvel exécutif de la CSQ, et même, soirée sociale. Bref, des journées bien remplies.
Ma participation au Congrès m’a permis de rêver à une société plus juste, plus équitable et à ne pas avoir honte de se tenir debout. Voici quelques phrases retenues d’un conférencier philosophe (Christian Nadeau) que j’ai bien aimé à propos du syndicalisme d’aujourd’hui : « Il faut dépasser le corporatisme du syndicalisme trop axé sur les membres qui en fait uniquement une ‘boutique de griefs’. La droite est très bien organisée et nous fait croire que l’individu peut se débrouiller seul. Nous avons le droit de rêver à une meilleure société. La force du syndicat est justement que personne n’est laissé derrière. Mais tout ça peut aussi disparaître. Si le syndicalisme ne change pas le monde, ce dernier le changera! » . Hum, monsieur Nadeau, on réfléchira sur la question au cours du prochain triennat.
Bonne rentrée à tous,
Rachel Lépine, déléguée officielle du SPPRUL-CSQ au 41e congrès de la CSQ